Un jour, quelqu’un a osé m’accompagner dans ma peur

De la même manière que tu dois accompagner ton enfant dans sa peur du pot, mon conjoint actuel m’a assis devant le volant d’une voiture et petit à petit, il m’a fait conduire de plus longues distances, dans des circonstances plus intenses, avec des obstacles plus grands. Quand il voyait que j’atteignais un point de saturation, on arrêtait et on recommençait le lendemain.

Les réveils nocturnes pour faire pipi peuvent être la cause principale de mauvaises nuits de sommeil. Je côtoie en consultation des parents qui nomment que leurs enfants vont déborder leurs couches ou ont des accidents fréquents au lit.

Ça y’est, c’est fait! Tu as décidé que demain, Timothé sera propre.

Tu as lu toutes mes recommandations, tu sais qu’il est prêt. Mais là, on commence où?

D’abord, tu vas décider une date. Idéalement, une grande fin de semaine. Parce qu’il faudra prévoir plusieurs journées où il ne se passe rien.

On m’avait toujours dit, un peu comme à tout le monde j’imagine, qu’il fallait attendre que l’enfant soit prêt. Qu’il démontre de l’intérêt. Qu’il demande le pot. Tout ça, dans une optique de l’envoyer dessus.

Et moi j’ai toujours cru cela normal. Je me disais que, dans le respect de l’enfant, je devais attendre. Jusqu’à ce que je découvre toute la théorie derrière la méthode Oh Crap! de Jamie Glowacki.