Comment de bonnes nuits de sommeil et des bonnes siestes faciliteront la transition vers la propreté? 

Lors de mes consultations avec les parents dans la transition vers la propreté, notre priorité est toujours d’abord que la famille entière soit reposée. Pour les enfants, le manque de sommeil est souvent en cause de crises et de perte de patience; ce qui peut nuire à la transition vers la propreté. Il y a de nombreuses clés qui aideront dans une transition plus épanouissante :

 

Être à l’écoute des besoins de l’enfant

Je remarque, principalement autour de deux ans, soit l’âge auquel on entame la transition vers la propreté, que les besoins en sommeil se font sentir via une plus grande impatience. Par exemple, un enfant qui pleure pour ne pas manger, pleure pour aller dehors, puis pour rentrer, s’efforce à entrer un bloc dans un trou où il n’entre pas, jusqu’à se fâcher, …

 

Ce type de comportements se voient souvent avant la sieste ou la nuit, ou après une longue période de jeux extérieurs. Et majoritairement, ils signifient que l’enfant est fatigué.

 

Un enfant fatigué, c’est un enfant non-disponible pour apprendre, comprendre et évoluer.

 

Ainsi, lorsque mon objectif, dans la transition vers la propreté, est de faire comprendre à l’enfant quel est le signal dans son corps avant d’uriner, mais qu’il n’est pas disponible pour l’assimiler, mon intervention est inutile. Lorsqu’on se pose pour analyser la situation, on réalise facilement qu’un cadre et un contexte stressant, stressée et occupé ne permettra pas une expérience agréable. Ni pour moi, ni pour l’enfant

 

Ça tombe bien, mon mot d’ordre c’est toujours 4 jours à la maison à NE RIEN FAIRE!!

 

Ne rien faire c’est…

Rester à la maison ou dans la cour. Jouer, prendre son temps, se sentir en congé et ne pas se stresser.

 

Je peux donc prioriser de longues siestes et de bonnes nuits de sommeil, puisqu’on a nulle part à aller le lendemain. À même titre qu’un enfant d’âge scolaire sera moins attentif en classe dans un moment de déficit de sommeil, je tente d’offrir aux enfants qui font la transition vers la propreté les meilleurs moments de repos. Si j’en suis capable, je vais donc diviser propreté de jour et propreté de nuit.

 

 

Attendre pour faire la transition de nuit et de sieste

Dans une optique similaire, si l’enfant semble fatigué, je recommande de favoriser de belles siestes et de belles nuits. Je ne veux pas réveiller un enfant qui a déjà beaucoup à assimiler dans la journée. Au moment du coucher, j’explique donc à l’enfant que je préfère qu’il dorme donc qu’on met une couche pour l’instant. Que dans quelques semaines ou mois, nous pourrons retirer la couche et passer des nuits au sec!!